Depuis plus d’un an, la commune de Fillière développe sa politique de prévention, de qualité de vie et de santé au travail. Elle se traduit par le déploiement d’équipements et de formations adaptés pour tous les corps de métiers, par l’accompagnement des équipes vers de meilleures pratiques ou encore des séances d’étirements et de mobilité articulaire.
Les objectifs de la démarche
Cette démarche permet de répondre à un double enjeu :
Préserver la santé des agents et diminuer ainsi le nombre d’accidents et d’arrêts de travail
Améliorer la qualité de vie au travail des agents
Du diagnostic au plan d’action
Plusieurs axes d’intervention ont été identifiés grâce à un diagnostic bâti à partir d’études complémentaires.
L’analyse des accidents de service sur les 3 dernières années. Sur le plan statistique, on observe une nette augmentation du nombre de jours d’arrêt et d’accidents entre 2019 et 2021. On apprend également que les agents les plus touchés sont issus des services voirie, périscolaire et restauration ;
Une analyse et un retour d’expérience sont également « systématiquement » menés après les accidents de service significatifs ;
Une enquête de santé a été réalisée courant 2021 auprès des agents. Elle portait sur les douleurs liées au travail, sur le niveau de stress ou encore la qualité de leur sommeil ;
L’évaluation des risques professionnels qui a permis d’établir le « Document unique » de la collectivité ;
Ce travail préalable a orienté la collectivité sur les priorités d’action.
Un dispositif complet et transversal
Un conseiller de prévention employé par la commune est chargé de mettre en oeuvre cette politique sur le terrain. Elle se traduit par différentes actions.
Des équipements ergonomiques : tous les services se sont vus proposer des outils de travail adaptés, en adéquation avec leurs pratiques quotidiennes respectives.
Mélissa, animatrice à Évires utilise désormais une assise adaptée (tabouret à roulettes).
Personnel administratif : fauteuils de bureau, assises dynamiques, souris ergonomiques, repose pieds, etc.
Personnel du service enfance jeunesse : tabourets à roulettes, adaptation du mobilier dans les réfectoires pour prendre en compte les problématiques de santé et de sécurité, réflexion autour de la réduction du bruit dans les cantines ;
Personnel technique : travail sur l’ergonomie des engins , équipement de protection individuel sur mesure (anti bruit par exemple), remplacement du système d’aspiration des poussières de la menuiserie.
Des séances d’étirements et de mobilité articulaire : Dans le cadre de la démarche « Fillière en mouvement », un projet global de prévention des troubles musculosquelettiques et du mal de dos, mise en place de séances d’étirements et de mobilité articulaire. Ouvertes à tous les agents sur des créneaux adaptés à leur emploi du temps, elles sont dispensées par des agents de la collectivité spécifiquement formés.
Des agents de la commune ont été formés par Audrey Clément, masso kinésithérapeute ( à droite) et enseignante en yoga posturale pour animer les séances d’étirements et de mobilité : (de gauche à droite) Johan Freimann , gestionnaire comptable, Maxime Ricart , animateur, Mélanie Batt, éducatrice sportive.
Accueil/sécurité des nouveaux agents : premier contact avec le préventeur, transmission d’informations générales sur les dispositifs de prévention.
Formations liées aux postes de travail : Réalisation des formations obligatoires pour sécuriser les agents dans leurs pratiques quotidiennes (formation à la conduite d’engins, habilitation électrique). Mise en place de formations liées aux métiers et à la sécurité gestion des conflits, secourisme 50 des agents formés à ce jour, objectif 90 des effectifs à l’horizon 2023).
Prévention des risques psychosociaux : Actions de prévention et résolution des situations conflictuelles en interne, accompagnement des agents en difficulté dans leur travail (liée à la charge de travail par exemple), aménagement de poste pour favoriser le retour à l’emploi.
Sensibilisation : Tout au long de l’année, diffusion de campagnes d’information sur diverses thématiques gestion du stress, risque routier professionnel, violences sexistes, tabagisme, etc.
Une politique à long terme
La collectivité a à coeur de maintenir et de renforcer les projets liés à la qualité de vie au travail. Elle pérennisera ces actions et apportera les ajustements nécessaires, selon les besoins des équipes.
Rejoignez-nous !
Tout au long de la l’année, la collectivité recrute dans tous les corps de métiers. Intéressés ? Consultez nos offres d’emploi !
Retrouvez sur cette page les informations complémentaires du dernier Fillière Mag’ de janvier 2023.
Cela concerne les sujets suivants : la modification du PLU d’Aviernoz, le PLUi HMB, le délestage électrique, la consult’action du Grand Annecy, les nouveaux commerçants, les actualités du Conseil Citoyen et l’enquête sur les tiers-lieux.
Dans le cadre de la concertation sur l’aménagement de la ZAC du Bognon, une réunion publique aura lieu le mardi 7 mars à 18h30 à la salle Tom Morel.
Après cette réunion, vous pourrez participer à des ateliers de co-construction et une balade urbaine programmés tout au long de l’année 2023. Les dates seront communiquées ultérieurement.
Le dossier de concertation est aussi consultable sur le site internet du Grand Annecy. Il comporte un registre numérique pour recueillir les observations du public : jeparticipe.grandannecy.fr
La commune de Fillière, dans le cadre du programme Petites Villes de Demain, a diffusé un questionnaire fin octobre sur la possibilité d’avoir un tiers-lieu sur le territoire.
À l’issue de cette enquête, un atelier de co-construction a été organisé afin de présenter les premiers résultats de l’analyse et d’imaginer ensemble un espace de vie et de travail partagé.
Une vingtaine de participants étaient présents, nouveaux arrivants ou habitants plus anciens. Merci à tous pour leur contribution et ce moment de rencontre.
Grâce à leur participation, l’atelier fut riche en idées, dynamique et de nombreux consensus sont apparus dans leurs attentes. Parmi les premières orientations, ressortent des éléments clés et incontournables : l’espace pourra être accessible à tous et à proximité de tous (notion d’itinérance de certaines activités dans les villages), il devra être un espace de rencontre, convivial et chaleureux, parfois récréatif, dans une dimension soucieuse de la transition écologique. Le lieu pourra aussi être mis à disposition, outillé, aménagé pour différentes activités et doté d’un espace de travail.
Au–delà de l’exercice, une communauté citoyenne est née de ces échanges ; c’est pourquoi, si vous êtes intéressé par la démarche et suivre les prochaines réunions, vous pouvez nous contacter à lgerbier@grandannecy.fr.
Le risque plane depuis le début de l’hiver. Selon des informations obtenues au compte-goutte, la mairie de Fillière a tenté d’anticiper d’éventuels “délestages électriques”.
Les services municipaux seraient informés à 17 heures la veille d’une coupure. La mairie activerait alors la cellule de crise du Plan Communal de Sauvegarde. En cas de menace 48 heures à l’avance, les actions suivantes seront mises en oeuvre :
la mise en sécurité des enfants : animations prévues, notamment pour les coupures de 18h à 20h (lecture à la lampe torche, etc.). Les animateurs ont été formés à cette prise en charge particulière des enfants.
le maintien du service de cantine avec des repas froids : les commandes étant anticipées 48 heures à l’avance, le repas sera froid, même si la coupure n’est pas confirmée.
la fermeture des mairies déléguées et le report des rendez-vous “passeport”.
À noter qu’en cas de fermeture des établissements scolaires, le service de cantine sera lui aussi suspendu.
L’application Écowatt
L’application “Écowatt” est une application mobile et un site internet qui vous permet de savoir à quel moment agir pour éviter les coupures.
Signal vert : Consommation normale.
Signal orange : Système électrique tendu. Les écogestes sont les bienvenus.
Signal rouge : Système électrique très tendu. Coupures inévitables si nous ne baissons pas notre consommation.
Lors des alertes rouge Écowatt, l’adoption des écogestes peut permettre d’éviter les coupures ou d’en réduire la durée :
en baissant sa consommation lorsque c’est possible (chauffage ou éclairage, par exemple)
en décalant sa consommation : recharge des voitures électriques en dehors des pointes, report d’un process industriel, etc…
Dans le cadre de la modification du PLU du village d’Aviernoz, les habitants du village sont conviés à répondre à une enquête publique du 24 janvier au 25 février 2023.
L’enquête publique
Un commissaire enquêteur se tiendra à la disposition des personnes intéressées et recevra les observations et propositions faites sur le projet soumis à enquête publique.
Ses permanences auront lieu en mairie de Fillière le mardi 24 janvier de 15h à 19h et le samedi 25 février de 9h à 12h et en mairie d’Aviernoz le vendredi 10 février de 15h à 19h.
Les pièces relatives au dossier d’enquête publique seront tenues à la disposition du public pour consultation à la mairie de Fillière et à la mairie déléguée d’Aviernoz pendant les horaires d’ouverture habituels, ainsi qu’au Grand Annecy (46 avenue des Iles – BP 90270 – 74007 ANNECY CEDEX du lundi au jeudi : de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h).
de permettre un aménagement plus cohérent du chef-lieu bas en modifiant les Orientations d’Aménagement et de Programmation (OAP) ;
de modifier le règlement écrit afin de permettre la mise en oeuvre des principes de l’OAP du chef-lieu bas (hauteur des bâtiments notamment),
de limiter les possibilités d’implantation de campings en zonage (naturel) et de faire référence au zonage d’assainissement des eaux pluviales du territoire ;
de modifier le règlement graphique pour s’adapter aux évolutions de l’OAP et compléter le pastillage des bâtiments patrimoniaux remarquables de la commune.
Retrouvez sur cette page les informations complémentaires du dernier Fillière Mag’ d’octobre 2022.
Cela concerne les sujets suivants : les hommages, les réunions publiques et leurs comptes-rendus, les enquêtes en cours, la viabilité hivernale, le démontage du téléski des Terreaux et le programme Fil’ÂgeS de novembre/décembre.
Monsieur Aunis et Monsieur Laffin nous ont quittés récemment. La commune a souhaité leur rendre un dernier hommage.
François Aunis : un homme engagé et visionnaire
Les élus de la commune de Fillière tiennent à rendre hommage à François Aunis, qui, dans de nombreux domaines, a été un précurseur et a marqué Thorens-Glières par ses nombreux engagements.
Tout d’abord en tant que directeur de l’école primaire publique où il a su fédérer autour de lui l’équipe enseignante en étant à l’écoute de tous et en instaurant un état d’esprit bienveillant. Particulièrement dynamique, il a multiplié les projets pédagogiques, organisé de nombreux voyages, de nombreuses sorties dont les mémorables journées au téléski de Montpiton. Des centaines de jeunes thoranaises et thoranais ont profité de la qualité de son enseignement et gardent un souvenir ému de leur passage dans sa classe.
Sa curiosité et son sens de l’intérêt général l’ont très vite amené à s’engager dans l’action municipale. Élu de 1965 à 1995, il a occupé les fonctions d’adjoint et surtout de maire entre 1983 et 1995 où il s’est montré particulièrement visionnaire. Alors que les thèmes de la mobilité et de l’environnement n’étaient encore évoqués par personne, il a mis en place un service communal de transport entre Annecy et Thorens-Glières, a fait construire une chaufferie-bois pour chauffer la MJC et l’école. Il est également à l’origine du jumelage avec Esnandes, jumelage qui va fêter en 2024 ses 40 ans. François Aunis a fait partie de ces maires visionnaires qui ne se contentent pas de gérer l’existant mais qui ont la volonté de réformer, d’aller de l’avant pour changer la société, bâtir un monde plus juste et plus durable.
Mais être en avance sur son temps, anticiper les changements sociétaux n’est pas forcément bénéfique électoralement. François Aunis en a fait l’amère expérience en étant battu aux élections municipales de 1995. Une blessure sans doute jamais refermée mais qui ne l’a pas empêché de poursuivre son action en jouant un rôle majeur au sein de l’association des anciens maires et adjoints dont il assuma la présidence pendant des années.
Homme de convictions, il s’est également fortement impliqué dans la vie politique départementale. Infatigable militant socialiste, il a joué un rôle majeur au sein du PS départemental aux côtés de son ami Robert Borel, maire d’Annemasse. Il en fallait du courage en cette fin du vingtième siècle pour afficher ses idées de gauche dans un département totalement contrôlé par la droite. Ce militantisme actif va le conduire au Conseil Régional où il a siégé de 1992 à 1998. Il va également pleinement s’engager dans les campagnes présidentielles de 1981 et 1988 derrière François Mitterand. On le connaît également comme président de l’association des maires ruraux en Haute-Savoie.
Déterminé, engagé et visionnaire, François Aunis laissera une trace durable ici à Thorens-Glières. Contrairement à certains élus qui ne font que passer, il laisse derrière lui une trace et de nombreuses réalisations concrètes. Il est pour les élus de Fillière un exemple et c’est notamment pourquoi nous lui rendons un dernier hommage.
La passion de Henri Laffin : la musique
Henri Laffin nous a également quittés le 21 mai dernier. Si vous avez participé un tant soit peu à la vie culturelle du coin, à la fête de Thorens, un concert ou un hommage militaire, vous l’avez forcément vu.
Né le 12 mars 1936, Henri Laffin a grandi dans la musique. Ce Thoranais passionné, dont le grand-père avait monté la fanfare en 1885, a pris le relais dès 1946. Henri était un musicien accompli et «touche-à-tout», jouant de nombreux instruments au sein de l’Avenir Musical des Glières (bugle, trompette, saxophone, accordéon) et à l’église (orgue, harmonium). Henri aura marqué la vie locale avec sa bonne humeur et son entrain. Toutes nos pensées vont à sa famille, ainsi qu’à «sa famille de la musique», l’Avenir Musical des Glières.
Souvenir de Henri Laffin, témoignage recueilli par Sylvie Saunier – Mémoire & Racines
« Henri, votre passion c’est la musique. Depuis quand jouez-vous ?
Il sourit.
Depuis 1946… ça fait 70 ans.
Et vous n’avez jamais arrêté ?
Non jamais. Mon grand-père Ernest était maire, c’est lui qui a monté la fanfare en 1885, avec un docteur comme chef. Ça marchait bien mais à la guerre de 1914, ils ont dû arrêter. Et puis en 1936, c’est un coiffeur qui l’a remontée avec son père. Il avait fait ses études à Lyon où il allait au conservatoire. Il y a eu à nouveau un trou pendant la seconde guerre, mais en 1945 il a recréé la fanfare. Il cherchait du monde. J’étais gamin, j’y suis allé, j’ai appris la musique et je n’ai jamais arrêté. Même au régiment, j’étais à la fanfare. Et pendant la guerre d’Algérie, avec d’autres soldats, on avait monté une troupe. Quand je suis revenu de la guerre, c’est le même chef de fanfare, le coiffeur, qui est, venu me chercher à la gare de Groisy avec sa 4 CV et un clairon tout neuf ! Et il m’a dit : « Henri, t’es revenu, on remonte la fanfare ». Alors c’est reparti. On n’était pas nombreux à Thorens, alors on a complété, un temps, avec Cruseilles, puis avec Cran-Gevrier. Pendant 44 ans, j’ai joué à Thorens et à Cran. Et pendant 15 ans j’ai joué aussi dans la clique des pompiers, et également avec les majorettes.
Vous jouez de quel instrument ?
Oh, je joue de plusieurs instruments : j’ai commencé à la fanfare avec un bugle. C’est un piston comme la trompette, mais ce n’est pas tout à fait le même son. Et puis après j’ai joué de la trompette, pendant 22 ans. Le chef a découvert par hasard que je jouais du saxophone lors d’une petite fête, et il y en avait un à l’harmonie dont personne ne se servait. Depuis ce temps-là je joue du saxophone-baryton. Il y a 10 ans, je voulais arrêter. J’avais peur d’en avoir marre. Mais à la fanfare, ils m’ont acheté un saxophone tout neuf, alors j’ai bien été obligé de continuer, au moins pour l’user un peu.
Il rit.
Je joue aussi de l’accordéon. Et puis de l’orgue à l’église. C’est le curé de l’époque qui m’a appris l’harmonium, c’était un fort bon musicien aussi. J’ai joué la première fois en 1960. Ça fait plus de 50 ans quoi. Et je joue toujours. On est 6 paroisses regroupées, et 4 organistes, alors on tient un planning pour qu’à chaque office, il y en ait toujours un de disponible.
Et vous alliez loin avec la fanfare ?
Oh oui, on en a fait des fêtes : la vogue de Thorens bien sûr, mais aussi partout en France : la Fête du Mimosa à Mandelieu, la première fois il y a 47 ans. C’était une toute petite fête à l’époque, elle a lieu en février, on se levait le matin là-bas il faisait 18°, et quand on rentrait ici il y avait 80 cm de neige… et à la Fête du parfum à Grasse, je crois que l’on a défilé 7 heures de temps, entre le matin et l’après-midi. Et puis la Fête de la Fraise vers Lyon, et aussi en Alsace, en Bretagne à Pornichet, dans le Midi, dans les Pyrénées. On est allé à Paris, on a joué sous l’Arc de Triomphe. C’était tout par connaissance. Avec Cran on allait loin, on partait généralement trois jours. Le chef de fanfare passait dans les usines où l’on travaillait pour dire qu’on devait aller à tel endroit, et on nous laissait partir. Au départ, on y allait en car, mais après on prenait le train, c’était plus tranquille.
Mais alors, c’était trois jours de fête.
Qu’est-ce qu’on a pu rire ! On ne faisait pas de politique. Un jour, on a joué le matin à la messe à Meythet, l’après-midi on a défilé au Festival des Musiques à St-Julien, et le soir à la Fête du Parti communiste à Annecy. Ah, on en a déjà bien soufflé…
Parlez-moi d’autrefois.
On allait à l’école à Thorens : trois kilomètres pour aller à pied, et d’autres encore de plus loin. On partait avec notre bidon, car il n’y avait pas de cantine. Et on le faisait réchauffer sur le poêle. On jouait au théâtre également. C’était le curé qui nous faisait répéter. On commençait vers 6-7 ans et on continuait jusqu’à 20 ans. Il disait : « Je vous mets sur les planches bonne heure, quand vous serez grand, vous n’aurez pas peur de parler en public ». Il avait raison. Certains venaient d’Aviernoz ou des Ollières, à pied ou à vélo aux répétitions par des mauvais chemins, parce que s’il n’y avait pas des gens comme ce coiffeur ou ce curé pour monter des activités, il n’y avait rien. Le car passait une fois par semaine : on ne pouvait pas aller à Annecy étudier la musique ou le théâtre en sortant de l’école. Autrefois, il y avait toujours du boulot. Par exemple, quand j’avais 16 ans, les gardes des Eaux et Forêts venaient nous chercher pour planter des sapins. On faisait la batteuse aussi. C’était moins mécanisé que maintenant il faut dire, alors il fallait de la main-d’œuvre.
Je lui demande s’il accepte que je le prenne en photo. Il part chercher son saxophone, le pose sur la table :
« Le son correspond à la contrebasse à corde, c’est plus grave qu’un saxo normal. »
Il l’attache, s’échauffe avec quelques notes et attaque un petit morceau. Je reconnais « Les fiancés d’Auvergne ». C’est beau, c’est grave.
Henri a répétition ce soir, et s’il y a longtemps qu’il en a perdu le décompte, il parle de sa passion avec des étoiles dans les yeux.
La musique n’est pas prête de s’arrêter dans le cœur d’Henri.”
Ce mercredi 5 octobre, le téléski à perches “des Terreaux” des hameaux de Mappenaz et du Montpiton, situé dans le village de Thorens-Glières a été démonté et évacué. Construit en 1970, il était à l’arrêt depuis 2016.
En juin dernier, la commune de Fillière avait convié les riverains à une réunion publique, afin de leur présenter les enjeux de cette opération, ainsi que le diagnostic qui a permis d’arbitrer le projet. La présentation est disponible ici.
Le démontage de ce téléski, long de 675 mètres et de ses 6 pylônes a été rendu possible grâce à l’implication bénévole de deux sociétés de remontées mécaniques locales : SOREMAC (Société Remontées Mécaniques Araches Carroz) gestionnaire du domaine skiable Les Carroz et GMDS (Grand Massif Domaines Skiables) gestionnaire des domaines skiables de Flaine, Morillon, Samoëns 1600 et Sixt-Fer-à-Cheval. Ces deux sociétés ont mobilisé bénévolement leurs équipes et les moyens techniques nécessaires. Elles ont intégralement pris à leur charge le coût financier de ce démontage.
Une fois le dépôt du permis de démolir et les autorisations nécessaires validés, les équipes des trois sociétés ont démarré la démolition en évacuant le câble, les perches, le bloc béton du contrepoids, les poulies et les 6 pylônes. Le site est ainsi rendu à d’autres usages : pâturage et espace naturel.
Ce démontage est le quatrième réalisé par Domaines Skiables de France. Il s’inscrit dans le dispositif d’élimination des remontées mécaniques qui ne sont plus utilisées, voulu par l’ensemble des opérateurs de remontées mécaniques et domaines skiables français.
Les professionnels des remontées mécaniques poursuivent donc l’élimination des remontées mécaniques à l’abandon, et continueront de le faire conformément à leurs engagements.
Le dispositif mis en place par DSF a pour objectif l’élimination des remontées mécaniques à l’abandon sur les sites où il n’y a plus de sociétés en activité en charge du domaine skiable. C’est l’un des 16 éco-engagements pris à l’unanimité par les domaines skiables français.
Le cycle de réunions publiques de l’automne 2022 est désormais terminé. Vous trouverez dans l’article ci-joint les supports des présentations utilisés lors de ces temps d’échange.
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