Opération “ZAC Thorens-Glières centre” : une observation guidée pour appréhender le projet

Dans le cadre de l’opération “ZAC Thorens-Glières centre”, une observation guidée aura lieu le mardi 4 avril à 18h30.

Le point de rendez-vous est à la mairie déléguée de Thorens-Glières. Un livret d’observation sera remis aux participants sur le parcours pour déceler ensemble les enjeux et les souhaits de chacun.

 

Cette observation guidée fait suite à la réunion publique du 7 mars dernier. Des ateliers seront programmés prochainement.

En savoir plus sur le projet et la consultation.

Un festival coloré à Phil’Arts

Une symphonie multicolore se prépare à l’espace Phil’Arts de Fillière avec « La musique en couleurs », une exposition “à écouter” de l’artiste peintre Barbara Rosé Joanny. Les visiteurs pourront plonger dans son univers abstrait et original du 13 janvier au 10 mars 2024.

Des compositions musicales à regarder

Barbara Rosé Joanny peint à partir de compositions musicales diverses et s’inspire de l’atmosphère qui s’en dégage pour créer ses œuvres abstraites. Les tableaux réalisés font transparaitre ce que ressent l’artiste dans la musique.  

La scénographie est complétée par un morceau de musique diffusé dans l’espace Phil’Arts. Une série de toiles a été inspirée par une composition originale pour piano en 3 mouvements de l’artiste; celle-ci a été réalisée spécialement pour l’exposition.

Le visiteur ressentira à son tour les émotions à la fois de la musique et des peintures.

Barbara Rosé Joanny

Née en 1982 à Saint-Denis de la Réunion, Barbara Rosé Joanny est musicienne de formation, compositrice et professeure de piano au Conservatoire. Elle se définit comme une « peintre musicolore ». Le tempo, la tonalité, le rythme, le phrasé, les nuances, l’atmosphère d’une œuvre musicale influencent sa façon de peindre.

Elle cherche à donner du « sens » dans ses créations. Elle s’inspire en partie de la démarche artistique de Kandinsky, et associe aux notes, des couleurs et des formes. L’abstraction n’est alors pas le fruit du hasard ou de la spontanéité, mais bien d’une recherche et d’une réflexion plus profonde.

Programme autour de l’exposition

Performance picturale en musique de l’artiste : dimanche 11 février de 15h à 17h (gratuit)

Danse, musique & peinture : dimanche 10 mars de 16h à 17h (gratuit). Les compagnies Annecy Ballet Junior et INCIPIT proposeront une chorégraphie sur une création musicale de l’artiste.

Ciné débat sur la synesthésie : samedi 3 février à 18h30 (5€). Projection du film « Kupka, pionnier de l’art abstrait » avec l’intervention du musicologue Paul Marcuzy.

Les ateliers enfants (de 10h à 12h les dimanches) :

  • 3/5 ans : 18 février et 3 mars, « Associer sons, émotions & couleurs », 5€/enfant
  • 6/10 ans : 25 février et 10 mars « fabrication d’un instrument de musique », 5€/enfant

Les animations nécessitent une inscription auprès de Phil’Arts : 07.60.57.81.94

Fillière Mag’ de janvier 2023 : les informations complémentaires

Retrouvez sur cette page les informations complémentaires du dernier Fillière Mag’ de janvier 2023.

Cela concerne les sujets suivants : la modification du PLU d’Aviernoz, le PLUi HMB, le délestage électrique, la consult’action du Grand Annecy, les nouveaux commerçants, les actualités du Conseil Citoyen et l’enquête sur les tiers-lieux.

PLU d’Aviernoz, page 8
PLUi HMB, page 9
Anticiper les coupures électriques, page 11
Consult’action pour le climat, page 23
Les nouveaux commerçants, page 24
Conseil citoyen, page 27
L’enquête sur les tiers-lieux, page 27

Réunion publique sur l’aménagement de la ZAC du Bognon (Thorens-Glières)

Dans le cadre de la concertation sur l’aménagement de la ZAC du Bognon, une réunion publique aura lieu le mardi 7 mars à 18h30 à la salle Tom Morel.

Après cette réunion, vous pourrez participer à des ateliers de co-construction et une balade urbaine programmés tout au long de l’année 2023. Les dates seront communiquées ultérieurement. 

Dossier de concertation :

Plus d’informations

Le dossier de concertation est aussi consultable sur le site internet du Grand Annecy.  Il comporte un registre numérique pour recueillir les observations du public : jeparticipe.grandannecy.fr

Anticiper les coupures d’électricité cet hiver

Le risque plane depuis le début de l’hiver. Selon des informations obtenues au compte-goutte, la mairie de Fillière a tenté d’anticiper d’éventuels “délestages électriques”.

Les services municipaux seraient informés à 17 heures la veille d’une coupure. La mairie activerait alors la cellule de crise du Plan Communal de Sauvegarde. En cas de menace 48 heures à l’avance, les actions suivantes seront mises en oeuvre :

  • la mise en sécurité des enfants : animations prévues, notamment pour les coupures de 18h à 20h (lecture à la lampe torche, etc.). Les animateurs ont été formés à cette prise en charge particulière des enfants.
  • le maintien du service de cantine avec des repas froids : les commandes étant anticipées 48 heures à l’avance, le repas sera froid, même si la coupure n’est pas confirmée.
  • la fermeture des mairies déléguées et le report des rendez-vous “passeport”.

À noter qu’en cas de fermeture des établissements scolaires, le service de cantine sera lui aussi suspendu.

L’application Écowatt

L’application “Écowatt” est une application mobile et un site internet qui vous permet de savoir à quel moment agir pour éviter les coupures.

  • Signal vert : Consommation normale.
  • Signal orange : Système électrique tendu. Les écogestes sont les bienvenus.
  • Signal rouge : Système électrique très tendu. Coupures inévitables si nous ne baissons pas notre consommation.

Lors des alertes rouge Écowatt, l’adoption des écogestes peut permettre d’éviter les coupures ou d’en réduire la durée :

  • en baissant sa consommation lorsque c’est possible (chauffage ou éclairage, par exemple)
  • en décalant sa consommation : recharge des voitures électriques en dehors des pointes, report d’un process industriel, etc…

Modification du Plan Local d’Urbanisme d’Aviernoz

Dans le cadre de la modification du PLU du village d’Aviernoz, les habitants du village sont conviés à répondre à une enquête publique du 24 janvier au 25 février 2023.

L’enquête publique

Un commissaire enquêteur se tiendra à la disposition des personnes intéressées et recevra les observations et propositions faites sur le projet soumis à enquête publique.

Ses permanences auront lieu en mairie de Fillière le mardi 24 janvier de 15h à 19h et le samedi 25 février de 9h à 12h et en mairie d’Aviernoz le vendredi 10 février de 15h à 19h.

Les pièces relatives au dossier d’enquête publique seront tenues à la disposition du public pour consultation à la mairie de Fillière et à la mairie déléguée d’Aviernoz pendant les horaires d’ouverture habituels, ainsi qu’au Grand Annecy (46 avenue des Iles – BP 90270 – 74007 ANNECY CEDEX du lundi au jeudi : de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h).

Le PLU en détails

Ce projet de modification a pour objet :

  • de permettre un aménagement plus cohérent du chef-lieu bas en modifiant les Orientations d’Aménagement et de Programmation (OAP) ;
  • de modifier le règlement écrit afin de permettre la mise en oeuvre des principes de l’OAP du chef-lieu bas (hauteur des bâtiments notamment),
  • de limiter les possibilités d’implantation de campings en zonage (naturel) et de faire référence au zonage d’assainissement des eaux pluviales du territoire ;
  • de modifier le règlement graphique pour s’adapter aux évolutions
    de l’OAP et compléter le pastillage des bâtiments patrimoniaux
    remarquables de la commune.

Fermeture de Noël des services

Les services de la mairie de Fillière fermeront exceptionnellement à certaines dates lors des vacances de Noël. Retrouvez-les ici.

Accueil de la mairie de Fillière

Fermé du 25 décembre au 2 janvier 2024.

Accueil de la mairie déléguée d’Aviernoz

Fermé du 25 décembre au 2 janvier 2024.

Accueil de la mairie déléguée d’Évires

Fermé du 25 décembre au 2 janvier 2024.

Accueil de la mairie déléguée des Ollières

Fermé du 25 décembre au 2 janvier 2024.

Accueil de la mairie déléguée de Saint-Martin-Bellevue

Pas de fermeture.

Agence postale de Saint-Martin-Bellevue

Pas de fermeture.

Service urbanisme

Fermeture de l’accueil physique du 25 décembre au 2 janvier. Accueil téléphonique maintenu aux horaires habituels. 

Services techniques

Fermeture de l’accueil physique du 25 décembre au 2 janvier. Accueil téléphonique maintenu aux horaires habituels. 

Bibliothèques de Fillière

Rendez-vous sur la page dédiée

Fillière Mag’ d’octobre 2022 : les informations complémentaires

Retrouvez sur cette page les informations complémentaires du dernier Fillière Mag’ d’octobre 2022.

Cela concerne les sujets suivants : les hommages, les réunions publiques et leurs comptes-rendus, les enquêtes en cours, la viabilité hivernale, le démontage du téléski des Terreaux et le programme Fil’ÂgeS de novembre/décembre.

Hommages, page 2
Réunions publiques, page 6
Viabilité hivernale, page 12
Démontage du téléski de Montpiton, page 12
Les enquêtes en cours, page 13
Programme Fil’ÂgeS novembre/décembre, page 25

Hommages

Monsieur Aunis et Monsieur Laffin nous ont quittés récemment. La commune a souhaité leur rendre un dernier hommage.

François Aunis : un homme engagé et visionnaire

Les élus de la commune de Fillière tiennent à rendre hommage à François Aunis, qui, dans de nombreux domaines, a été un précurseur et a marqué Thorens-Glières par ses nombreux engagements.

Tout d’abord en tant que directeur de l’école primaire publique où il a su fédérer autour de lui l’équipe enseignante en étant à l’écoute de tous et en instaurant un état d’esprit bienveillant. Particulièrement dynamique, il a multiplié les projets pédagogiques, organisé de nombreux voyages, de nombreuses sorties dont les mémorables journées au téléski de Montpiton. Des centaines de jeunes thoranaises et thoranais ont profité de la qualité de son enseignement et gardent un souvenir ému de leur passage dans sa classe.

Sa curiosité et son sens de l’intérêt général l’ont très vite amené à s’engager dans l’action municipale. Élu de 1965 à 1995, il a occupé les fonctions d’adjoint et surtout de maire entre 1983 et 1995 où il s’est montré particulièrement visionnaire. Alors que les thèmes de la mobilité et de l’environnement n’étaient encore évoqués par personne, il a mis en place un service communal de transport entre Annecy et Thorens-Glières, a fait construire une chaufferie-bois pour chauffer la MJC et l’école. Il est également à l’origine du jumelage avec Esnandes, jumelage qui va fêter en 2024 ses 40 ans. François Aunis a fait partie de ces maires visionnaires qui ne se contentent pas de gérer l’existant mais qui ont la volonté de réformer, d’aller de l’avant pour changer la société, bâtir un monde plus juste et plus durable.

Mais être en avance sur son temps, anticiper les changements sociétaux n’est pas forcément bénéfique électoralement. François Aunis en a fait l’amère expérience en étant battu aux élections municipales de 1995. Une blessure sans doute jamais refermée mais qui ne l’a pas empêché de poursuivre son action en jouant un rôle majeur au sein de l’association des anciens maires et adjoints dont il assuma la présidence pendant des années.

Homme de convictions, il s’est également fortement impliqué dans la vie politique départementale. Infatigable militant socialiste, il a joué un rôle majeur au sein du PS départemental aux côtés de son ami Robert Borel, maire d’Annemasse. Il en fallait du courage en cette fin du vingtième siècle pour afficher ses idées de gauche dans un département totalement contrôlé par la droite. Ce militantisme actif va le conduire au Conseil Régional où il a siégé de 1992 à 1998. Il va également pleinement s’engager dans les campagnes présidentielles de 1981 et 1988 derrière François Mitterand. On le connaît également comme président de l’association des maires ruraux en Haute-Savoie. 

Déterminé, engagé et visionnaire, François Aunis laissera une trace durable ici à Thorens-Glières. Contrairement à certains élus qui ne font que passer, il laisse derrière lui une trace et de nombreuses réalisations concrètes. Il est pour les élus de Fillière un exemple et c’est notamment pourquoi nous lui rendons un dernier hommage.

La passion de Henri Laffin : la musique

Henri Laffin nous a également quittés le 21 mai dernier. Si vous avez participé un tant soit peu à la vie culturelle du coin, à la fête de Thorens, un concert ou un hommage militaire, vous l’avez forcément vu.

Né le 12 mars 1936, Henri Laffin a grandi dans la musique. Ce Thoranais passionné, dont le grand-père avait monté la fanfare en 1885, a pris le relais dès 1946. Henri était un musicien accompli et «touche-à-tout», jouant de nombreux instruments au sein de l’Avenir Musical des Glières (bugle, trompette, saxophone, accordéon) et à l’église (orgue, harmonium). Henri aura marqué la vie locale avec sa bonne humeur et son entrain. Toutes nos pensées vont à sa famille, ainsi qu’à «sa famille de la musique», l’Avenir Musical des Glières.

Souvenir de Henri Laffin, témoignage recueilli par Sylvie Saunier – Mémoire & Racines

« Henri, votre passion c’est la musique. Depuis quand jouez-vous ?

Il sourit.

Depuis 1946… ça fait 70 ans. 

Et vous n’avez jamais arrêté ?

Non jamais. Mon grand-père Ernest était maire, c’est lui qui a monté la fanfare en 1885, avec un docteur comme chef. Ça marchait bien mais à la guerre de 1914, ils ont dû arrêter. Et puis en 1936, c’est un coiffeur qui l’a remontée avec son père. Il avait fait ses études à Lyon où il allait au conservatoire. Il y a eu à nouveau un trou pendant la seconde guerre, mais en 1945 il a recréé la fanfare. Il cherchait du monde. J’étais gamin, j’y suis allé, j’ai appris la musique et je n’ai jamais arrêté. Même au régiment, j’étais à la fanfare. Et pendant la guerre d’Algérie, avec d’autres soldats, on avait monté une troupe. Quand je suis revenu de la guerre, c’est le même chef de fanfare, le coiffeur, qui est, venu me chercher à la gare de Groisy avec sa 4 CV et un clairon tout neuf ! Et il m’a dit : « Henri, t’es revenu, on remonte la fanfare ». Alors c’est reparti. On n’était pas nombreux à Thorens, alors on a complété, un temps, avec Cruseilles, puis avec Cran-Gevrier. Pendant 44 ans, j’ai joué à Thorens et à Cran. Et pendant 15 ans j’ai joué aussi dans la clique des pompiers, et également avec les majorettes.

 Vous jouez de quel instrument ?

Oh, je joue de plusieurs instruments : j’ai commencé à la fanfare avec un bugle. C’est un piston comme la trompette, mais ce n’est pas tout à fait le même son. Et puis après j’ai joué de la trompette, pendant 22 ans. Le chef a découvert par hasard que je jouais du saxophone lors d’une petite fête, et il y en avait un à l’harmonie dont personne ne se servait. Depuis ce temps-là je joue du saxophone-baryton. Il y a 10 ans, je voulais arrêter. J’avais peur d’en avoir marre. Mais à la fanfare, ils m’ont acheté un saxophone tout neuf, alors j’ai bien été obligé de continuer, au moins pour l’user un peu.

Il rit.

Je joue aussi de l’accordéon. Et puis de l’orgue à l’église. C’est le curé de l’époque qui m’a appris l’harmonium, c’était un fort bon musicien aussi. J’ai joué la première fois en 1960. Ça fait plus de 50 ans quoi. Et je joue toujours. On est 6 paroisses regroupées, et 4 organistes, alors on tient un planning pour qu’à chaque office, il y en ait toujours un de disponible. 

Et vous alliez loin avec la fanfare ?

Oh oui, on en a fait des fêtes : la vogue de Thorens bien sûr, mais aussi partout en France : la Fête du Mimosa à Mandelieu, la première fois il y a 47 ans. C’était une toute petite fête à l’époque, elle a lieu en février, on se levait le matin là-bas il faisait 18°, et quand on rentrait ici il y avait 80 cm de neige… et à la Fête du parfum à Grasse, je crois que l’on a défilé 7 heures de temps, entre le matin et l’après-midi. Et puis la Fête de la Fraise vers Lyon, et aussi en Alsace, en Bretagne à Pornichet, dans le Midi, dans les Pyrénées. On est allé à Paris, on a joué sous l’Arc de Triomphe. C’était tout par connaissance. Avec Cran on allait loin, on partait généralement trois jours. Le chef de fanfare passait dans les usines où l’on travaillait pour dire qu’on devait aller à tel endroit, et on nous laissait partir. Au départ, on y allait en car, mais après on prenait le train, c’était plus tranquille. 

Mais alors, c’était trois jours de fête.

Qu’est-ce qu’on a pu rire ! On ne faisait pas de politique. Un jour, on a joué le matin à la messe à Meythet, l’après-midi on a défilé au Festival des Musiques à St-Julien, et le soir à la Fête du Parti communiste à Annecy. Ah, on en a déjà bien soufflé… 

Parlez-moi d’autrefois.

On allait à l’école à Thorens : trois kilomètres pour aller à pied, et d’autres encore de plus loin. On partait avec notre bidon, car il n’y avait pas de cantine. Et on le faisait réchauffer sur le poêle. On jouait au théâtre également. C’était le curé qui nous faisait répéter. On commençait vers 6-7 ans et on continuait jusqu’à 20 ans. Il disait : « Je vous mets sur les planches bonne heure, quand vous serez grand, vous n’aurez pas peur de parler en public ». Il avait raison. Certains venaient d’Aviernoz ou des Ollières, à pied ou à vélo aux répétitions par des mauvais chemins, parce que s’il n’y avait pas des gens comme ce coiffeur ou ce curé pour monter des activités, il n’y avait rien. Le car passait une fois par semaine : on ne pouvait pas aller à Annecy étudier la musique ou le théâtre en sortant de l’école. Autrefois, il y avait toujours du boulot. Par exemple, quand j’avais 16 ans, les gardes des Eaux et Forêts venaient nous chercher pour planter des sapins. On faisait la batteuse aussi. C’était moins mécanisé que maintenant il faut dire, alors il fallait de la main-d’œuvre. 

Je lui demande s’il accepte que je le prenne en photo. Il part chercher son saxophone, le pose sur la table :

« Le son correspond à la contrebasse à corde, c’est plus grave qu’un saxo normal. »         

Il l’attache, s’échauffe avec quelques notes et attaque un petit morceau. Je reconnais « Les fiancés d’Auvergne ». C’est beau, c’est grave.

Henri a répétition ce soir, et s’il y a longtemps qu’il en a perdu le décompte, il parle de sa passion avec des étoiles dans les yeux.

La musique n’est pas prête de s’arrêter dans le cœur d’Henri.”

Téléski de Montpiton : une page se tourne

Ce mercredi 5 octobre, le téléski à perches “des Terreaux” des hameaux de Mappenaz et du Montpiton, situé dans le village de Thorens-Glières a été démonté et évacué. Construit en 1970, il était à l’arrêt depuis 2016.

En juin dernier, la commune de Fillière avait convié les riverains à une réunion publique, afin de leur présenter les enjeux de cette opération, ainsi que le diagnostic qui a permis d’arbitrer le projet. La présentation est disponible ici

Le démontage de ce téléski, long de 675 mètres et de ses 6 pylônes a été rendu possible grâce  à l’implication bénévole de deux sociétés de remontées mécaniques locales : SOREMAC (Société Remontées Mécaniques Araches Carroz) gestionnaire du domaine skiable Les Carroz et GMDS (Grand Massif Domaines Skiables) gestionnaire des domaines skiables de  Flaine, Morillon, Samoëns 1600 et Sixt-Fer-à-Cheval. Ces deux sociétés ont mobilisé bénévolement leurs équipes et les moyens techniques nécessaires. Elles ont intégralement pris à leur charge le coût financier de ce démontage.

Une fois le dépôt du permis de démolir et les autorisations nécessaires validés, les équipes des trois sociétés ont démarré la démolition en évacuant le câble, les perches, le bloc béton du contrepoids, les poulies et les 6 pylônes. Le site est ainsi rendu à d’autres usages : pâturage et espace naturel.

Ce démontage est le quatrième réalisé par Domaines Skiables de France. Il s’inscrit dans le dispositif d’élimination des remontées mécaniques qui ne sont plus utilisées, voulu par l’ensemble des opérateurs de remontées mécaniques et domaines skiables français.

Les professionnels des remontées mécaniques poursuivent donc l’élimination des remontées mécaniques à l’abandon, et continueront de le faire conformément à leurs engagements.

Le dispositif mis en place par DSF a pour objectif l’élimination des remontées mécaniques à l’abandon sur les sites où il n’y a plus de sociétés en activité en charge du domaine skiable. C’est l’un des 16 éco-engagements pris à l’unanimité par les domaines skiables français.