Opération « 1 habitant, 1 arbre »
Une aide pour acheter et planter des arbres chez vous

Pour contribuer à la végétalisation de son territoire, le Grand Annecy incite les habitants à planter des arbres fruitiers ou d’ornement sur leur terrain en participant à leur achat. Nouveauté 2022 : demande en ligne sur grandannecy.fr jusqu’au 15 mars 2023.

Les bienfaits des arbres sont nombreux : ils contribuent à la qualité des paysages, fournissent ombre et fraîcheur l’été, participent au cycle naturel de l’eau, accueillent la biodiversité, améliorent la qualité de l’air et stockent le carbone. Ainsi est né l’objectif de planter un arbre par habitant d’ici 2050 dans le cadre du projet de territoire. Pour inciter aux plantations, l’Agglomération participe depuis novembre 2021 à l’achat d’arbres pour les particuliers qui le souhaitent. Cette opération s’inscrit dans le PACTE Climat du Grand Annecy.


Les particuliers locataires ou propriétaires résidant dans l’une des 34 communes du Grand Annecy pourront bénéficier jusqu’au 15 mars 2022 d’un bon pour l’achat d’un arbre chez l’un des pépiniéristes partenaires de l’opération. Ce bon d’achat permettra d’avoir une réduction de 50 % sur le prix d’un arbre et sera plafonné à 15€. L’offre sera limitée à 3 arbres sur une période de 5 ans*.


Les copropriétés pourront quant à elles, bénéficier de l’aide pour l’achat de 3 arbres au maximum par an. Le nombre d’arbres subventionné sur 5 ans* ne pourra pas être supérieur au nombre total de logements.


Pour en bénéficier, il suffit de remplir le formulaire en ligne.


Le Grand Annecy enverra ensuite aux habitants un bon d’achat utilisable chez l’un des pépiniéristes partenaires (liste téléchargeable sur grandannecy.fr)
Une grande variété d’arbres fruitiers et d’ornement sont éligibles à cette aide. Il s’agit d’une sélection d’essences adaptées au territoire du Grand Annecy. Vous pouvez trouver la liste ici

Le Grand Annecy lance son plan de sobriété énergétique

Face à la crise énergétique, le Grand Annecy, comme d’autres collectivités en France, va mettre en œuvre un plan de sobriété. Notamment la fermeture des déchetteries qui se déroulera plus tôt.

Objectif : réduire de 10% nos consommations d’énergie cet hiver conformément aux Directives du Gouvernement et aux objectifs du Pacte pour le climat, priorité du mandat.

Sobriété, de quoi parle-t-on ?

L’objectif est de réduire les consommations superflues en hiérarchisant nos besoins.
La plan repose sur 4 piliers :

  • la sobriété structurelle : modérer la consommation d’énergie grâce à une réorganisation de nos espaces de travail ou de nos activités (ex : télétravail)
  • la sobriété dimensionnelle : bien dimensionner les équipements par rapport à leurs usages (ex : véhicules adaptés au besoin)
  • la sobriété d’usage : bien utiliser des équipements en vue d’en réduire la consommation (ex : extinction des veilles, limitations de vitesse, allongement de la durée de vie des équipements)
  • la sobriété coopérative : mutualiser des équipements et leur utilisation (ex : autopartage, flex office)
Nos consommations d’énergie en chiffres

23 000 MWh (mégawatt-heure) : c’est la quantité d’électricité consommée par les bâtiments du Grand Annecy en 2021. 81% de cette énergie a été consommée pour la production d’eau potable dans les 34 communes de l’agglomération et pour l’hébergement des personnes âgées dans les 11 établissements gérés par le CIAS. Le chauffage des bâtiments administratifs et des pépinières d’entreprises représente ensuite le principal poste de dépenses énergétiques.


Carburants :
Le CIAS et le Grand Annecy utilisent 500 000 litres de carburants pour 2 millions de km par an.
La station du Semnoz consomme quant à elle 80 000 litres de carburant.

Plan de sobriété du Grand Annecy : des mesures à court, moyen et à long terme

Agir sur la production d’eau potable

Pour réduire la consommation d’énergie à court terme, le Service eau potable du Grand Annecy ajustera la hauteur d’eau stockée dans les réservoirs. En 2023, un logiciel de supervision des consommations sera installé pour suivre les indicateurs de performance énergétique des installations du réseau d’eau potable. En 2024, l’usine des Espagnoux sera modernisée. Les stations de pompage seront progressivement équipées de matériels plus économes en énergie.
Pour économiser l’énergie liée au pompage, il faut également réduire la consommation d’eau. Des kits d’économie d’eau seront installés dans les bâtiments du Grand Annecy et proposés aux ménages les plus modestes. En parallèle, les bonnes pratiques en matière d’économie d’eau seront rappelées.

Se chauffer et s’éclairer moins et mieux

Le chauffage représente l’un des principaux postes de dépenses énergétiques. C’est pourquoi les vendredis, les services administratifs du Grand Annecy fonctionneront à distance et seront joignables par mail et par téléphone pendant la période hivernale. Ainsi, l’Agglomération compte atteindre une baisse de 10% de ses consommations.
En parallèle, la régulation de la température dans les bâtiments du Grand Annecy sera optimisée. Le chauffage ne sera pas mis en service avant le 2 novembre. La température dans les bureaux administratifs sera abaissée à 19°C et à 16°C lors de leur fermeture. Les chauffages individuels d’appoint seront interdits.


L’éclairage de la rocade et de certains bâtiments sera supprimé la nuit.

Les 9 déchèteries du Grand Annecy fermeront à 17h au lieu de 17h30 lors du passage aux horaires d’hiver et seront donc éteintes 30 minutes plus tôt.

Trier plus et mieux pour réduire la fréquence de collecte des déchets ménagers non recyclables

A partir du 1er janvier 2023, tous les emballages et tous les papiers se trieront dans le bac jaune. Cette simplification du tri permettra de réduire considérablement le
volume de déchets non recyclables à incinérer. Par conséquent, à compter de cette date, une expérimentation sera menée dans les zones pavillonnaires des communes du coeur de l’agglomération et des rives du lac : la collecte en porte-à-porte des déchets ménagers incinérables aura lieu 1 semaine sur 2 à partir du 1er janvier 2023.
Les ménages seront incités à composter leurs déchets alimentaires pour réduire de 30% le poids de leur poubelle et éviter ainsi, la gêne occasionnée par le stockage de ces déchets

Des mesures pour la station du Semnoz

Les horaires d’ouverture de la station du Semnoz seront réduits hors mercredis, week-ends et période de vacances scolaires. Lors des périodes de faibles affluences, la vitesse des remontées mécaniques sera réduite et certains téléskis en doublon seront supprimés. Le damage des pistes sera adapté selon les périodes et le niveau de difficultés des pistes. Le domaine skiable fermera le 31 mars 2023.

Adapter les bonnes pratiques numériques au quotidien

Les bonnes pratiques de sobriété numérique seront partagées. A moyen terme, le Grand Annecy réalisera un plan de sobriété numérique.

Se déplacer autrement

La flotte de vélos en libre-service à disposition des agents du Grand Annecy sera améliorée. Le nombre de cartes Sibra et Citiz sera augmenté pour inciter à l’utilisation des transports en commun et à l’autopartage.
Des ateliers de remise en selle et des formations à l’éco-conduites seront organisés.
A long terme, le plan de déplacement interne sera révisé. Dans le cadre de la marque employeur, un kit d’éco-mobilité sera fourni aux nouveaux agents de l’Agglo.
Grâce au télétravail mis en place, les agents du Grand Annecy réduiront leurs déplacements domicile-travail.

Ce qui va changer pour les habitants du Grand Annecy

A partir du 30 octobre 2022, à l’occasion du passage aux horaires d’hiver, les déchèteries du Grand Annecy fermeront à 17h au lieu de 17h30.
A partir du 4 novembre, l’accueil physique du siège du Grand Annecy (46 avenue des îles à Annecy) et du service « Bien vieillir à domicile » (1 rue François Lévêque à Annecy) sera fermé au public le vendredi pendant la période hivernale.
A partir du 1er janvier 2023, les collectes de déchets ménagers seront modifiées.
+ d’infos : www.grandannecy.fr en décembre 2022
Tous les services du Grand Annecy sont joignables par mail et par téléphone.


Contacts du Grand Annecy :
Standard du Grand Annecy : 04 50 43 68 68 / agglo@grandannecy.fr 
Eau potable : 04 50 33 89 30 / abonnement.eau@grandannecy.fr 
Service « Bien vieillir à domicile » : 04 50 33 65 33 / bvad@grandannecy.fr
Transports scolaires : 04 50 23 13 13 / transportscolaire@grandannecy.fr

Fermeture de Noël des services

Les services de la mairie de Fillière fermeront exceptionnellement à certaines dates lors des vacances de Noël. Retrouvez-les ici.

Accueil de la mairie de Fillière

Fermé du 25 décembre au 2 janvier 2024.

Accueil de la mairie déléguée d’Aviernoz

Fermé du 25 décembre au 2 janvier 2024.

Accueil de la mairie déléguée d’Évires

Fermé du 25 décembre au 2 janvier 2024.

Accueil de la mairie déléguée des Ollières

Fermé du 25 décembre au 2 janvier 2024.

Accueil de la mairie déléguée de Saint-Martin-Bellevue

Pas de fermeture.

Agence postale de Saint-Martin-Bellevue

Pas de fermeture.

Service urbanisme

Fermeture de l’accueil physique du 25 décembre au 2 janvier. Accueil téléphonique maintenu aux horaires habituels. 

Services techniques

Fermeture de l’accueil physique du 25 décembre au 2 janvier. Accueil téléphonique maintenu aux horaires habituels. 

Bibliothèques de Fillière

Rendez-vous sur la page dédiée

Fillière Mag’ d’octobre 2022 : les informations complémentaires

Retrouvez sur cette page les informations complémentaires du dernier Fillière Mag’ d’octobre 2022.

Cela concerne les sujets suivants : les hommages, les réunions publiques et leurs comptes-rendus, les enquêtes en cours, la viabilité hivernale, le démontage du téléski des Terreaux et le programme Fil’ÂgeS de novembre/décembre.

Hommages, page 2
Réunions publiques, page 6
Viabilité hivernale, page 12
Démontage du téléski de Montpiton, page 12
Les enquêtes en cours, page 13
Programme Fil’ÂgeS novembre/décembre, page 25

Hommages

Monsieur Aunis et Monsieur Laffin nous ont quittés récemment. La commune a souhaité leur rendre un dernier hommage.

François Aunis : un homme engagé et visionnaire

Les élus de la commune de Fillière tiennent à rendre hommage à François Aunis, qui, dans de nombreux domaines, a été un précurseur et a marqué Thorens-Glières par ses nombreux engagements.

Tout d’abord en tant que directeur de l’école primaire publique où il a su fédérer autour de lui l’équipe enseignante en étant à l’écoute de tous et en instaurant un état d’esprit bienveillant. Particulièrement dynamique, il a multiplié les projets pédagogiques, organisé de nombreux voyages, de nombreuses sorties dont les mémorables journées au téléski de Montpiton. Des centaines de jeunes thoranaises et thoranais ont profité de la qualité de son enseignement et gardent un souvenir ému de leur passage dans sa classe.

Sa curiosité et son sens de l’intérêt général l’ont très vite amené à s’engager dans l’action municipale. Élu de 1965 à 1995, il a occupé les fonctions d’adjoint et surtout de maire entre 1983 et 1995 où il s’est montré particulièrement visionnaire. Alors que les thèmes de la mobilité et de l’environnement n’étaient encore évoqués par personne, il a mis en place un service communal de transport entre Annecy et Thorens-Glières, a fait construire une chaufferie-bois pour chauffer la MJC et l’école. Il est également à l’origine du jumelage avec Esnandes, jumelage qui va fêter en 2024 ses 40 ans. François Aunis a fait partie de ces maires visionnaires qui ne se contentent pas de gérer l’existant mais qui ont la volonté de réformer, d’aller de l’avant pour changer la société, bâtir un monde plus juste et plus durable.

Mais être en avance sur son temps, anticiper les changements sociétaux n’est pas forcément bénéfique électoralement. François Aunis en a fait l’amère expérience en étant battu aux élections municipales de 1995. Une blessure sans doute jamais refermée mais qui ne l’a pas empêché de poursuivre son action en jouant un rôle majeur au sein de l’association des anciens maires et adjoints dont il assuma la présidence pendant des années.

Homme de convictions, il s’est également fortement impliqué dans la vie politique départementale. Infatigable militant socialiste, il a joué un rôle majeur au sein du PS départemental aux côtés de son ami Robert Borel, maire d’Annemasse. Il en fallait du courage en cette fin du vingtième siècle pour afficher ses idées de gauche dans un département totalement contrôlé par la droite. Ce militantisme actif va le conduire au Conseil Régional où il a siégé de 1992 à 1998. Il va également pleinement s’engager dans les campagnes présidentielles de 1981 et 1988 derrière François Mitterand. On le connaît également comme président de l’association des maires ruraux en Haute-Savoie. 

Déterminé, engagé et visionnaire, François Aunis laissera une trace durable ici à Thorens-Glières. Contrairement à certains élus qui ne font que passer, il laisse derrière lui une trace et de nombreuses réalisations concrètes. Il est pour les élus de Fillière un exemple et c’est notamment pourquoi nous lui rendons un dernier hommage.

La passion de Henri Laffin : la musique

Henri Laffin nous a également quittés le 21 mai dernier. Si vous avez participé un tant soit peu à la vie culturelle du coin, à la fête de Thorens, un concert ou un hommage militaire, vous l’avez forcément vu.

Né le 12 mars 1936, Henri Laffin a grandi dans la musique. Ce Thoranais passionné, dont le grand-père avait monté la fanfare en 1885, a pris le relais dès 1946. Henri était un musicien accompli et «touche-à-tout», jouant de nombreux instruments au sein de l’Avenir Musical des Glières (bugle, trompette, saxophone, accordéon) et à l’église (orgue, harmonium). Henri aura marqué la vie locale avec sa bonne humeur et son entrain. Toutes nos pensées vont à sa famille, ainsi qu’à «sa famille de la musique», l’Avenir Musical des Glières.

Souvenir de Henri Laffin, témoignage recueilli par Sylvie Saunier – Mémoire & Racines

« Henri, votre passion c’est la musique. Depuis quand jouez-vous ?

Il sourit.

Depuis 1946… ça fait 70 ans. 

Et vous n’avez jamais arrêté ?

Non jamais. Mon grand-père Ernest était maire, c’est lui qui a monté la fanfare en 1885, avec un docteur comme chef. Ça marchait bien mais à la guerre de 1914, ils ont dû arrêter. Et puis en 1936, c’est un coiffeur qui l’a remontée avec son père. Il avait fait ses études à Lyon où il allait au conservatoire. Il y a eu à nouveau un trou pendant la seconde guerre, mais en 1945 il a recréé la fanfare. Il cherchait du monde. J’étais gamin, j’y suis allé, j’ai appris la musique et je n’ai jamais arrêté. Même au régiment, j’étais à la fanfare. Et pendant la guerre d’Algérie, avec d’autres soldats, on avait monté une troupe. Quand je suis revenu de la guerre, c’est le même chef de fanfare, le coiffeur, qui est, venu me chercher à la gare de Groisy avec sa 4 CV et un clairon tout neuf ! Et il m’a dit : « Henri, t’es revenu, on remonte la fanfare ». Alors c’est reparti. On n’était pas nombreux à Thorens, alors on a complété, un temps, avec Cruseilles, puis avec Cran-Gevrier. Pendant 44 ans, j’ai joué à Thorens et à Cran. Et pendant 15 ans j’ai joué aussi dans la clique des pompiers, et également avec les majorettes.

 Vous jouez de quel instrument ?

Oh, je joue de plusieurs instruments : j’ai commencé à la fanfare avec un bugle. C’est un piston comme la trompette, mais ce n’est pas tout à fait le même son. Et puis après j’ai joué de la trompette, pendant 22 ans. Le chef a découvert par hasard que je jouais du saxophone lors d’une petite fête, et il y en avait un à l’harmonie dont personne ne se servait. Depuis ce temps-là je joue du saxophone-baryton. Il y a 10 ans, je voulais arrêter. J’avais peur d’en avoir marre. Mais à la fanfare, ils m’ont acheté un saxophone tout neuf, alors j’ai bien été obligé de continuer, au moins pour l’user un peu.

Il rit.

Je joue aussi de l’accordéon. Et puis de l’orgue à l’église. C’est le curé de l’époque qui m’a appris l’harmonium, c’était un fort bon musicien aussi. J’ai joué la première fois en 1960. Ça fait plus de 50 ans quoi. Et je joue toujours. On est 6 paroisses regroupées, et 4 organistes, alors on tient un planning pour qu’à chaque office, il y en ait toujours un de disponible. 

Et vous alliez loin avec la fanfare ?

Oh oui, on en a fait des fêtes : la vogue de Thorens bien sûr, mais aussi partout en France : la Fête du Mimosa à Mandelieu, la première fois il y a 47 ans. C’était une toute petite fête à l’époque, elle a lieu en février, on se levait le matin là-bas il faisait 18°, et quand on rentrait ici il y avait 80 cm de neige… et à la Fête du parfum à Grasse, je crois que l’on a défilé 7 heures de temps, entre le matin et l’après-midi. Et puis la Fête de la Fraise vers Lyon, et aussi en Alsace, en Bretagne à Pornichet, dans le Midi, dans les Pyrénées. On est allé à Paris, on a joué sous l’Arc de Triomphe. C’était tout par connaissance. Avec Cran on allait loin, on partait généralement trois jours. Le chef de fanfare passait dans les usines où l’on travaillait pour dire qu’on devait aller à tel endroit, et on nous laissait partir. Au départ, on y allait en car, mais après on prenait le train, c’était plus tranquille. 

Mais alors, c’était trois jours de fête.

Qu’est-ce qu’on a pu rire ! On ne faisait pas de politique. Un jour, on a joué le matin à la messe à Meythet, l’après-midi on a défilé au Festival des Musiques à St-Julien, et le soir à la Fête du Parti communiste à Annecy. Ah, on en a déjà bien soufflé… 

Parlez-moi d’autrefois.

On allait à l’école à Thorens : trois kilomètres pour aller à pied, et d’autres encore de plus loin. On partait avec notre bidon, car il n’y avait pas de cantine. Et on le faisait réchauffer sur le poêle. On jouait au théâtre également. C’était le curé qui nous faisait répéter. On commençait vers 6-7 ans et on continuait jusqu’à 20 ans. Il disait : « Je vous mets sur les planches bonne heure, quand vous serez grand, vous n’aurez pas peur de parler en public ». Il avait raison. Certains venaient d’Aviernoz ou des Ollières, à pied ou à vélo aux répétitions par des mauvais chemins, parce que s’il n’y avait pas des gens comme ce coiffeur ou ce curé pour monter des activités, il n’y avait rien. Le car passait une fois par semaine : on ne pouvait pas aller à Annecy étudier la musique ou le théâtre en sortant de l’école. Autrefois, il y avait toujours du boulot. Par exemple, quand j’avais 16 ans, les gardes des Eaux et Forêts venaient nous chercher pour planter des sapins. On faisait la batteuse aussi. C’était moins mécanisé que maintenant il faut dire, alors il fallait de la main-d’œuvre. 

Je lui demande s’il accepte que je le prenne en photo. Il part chercher son saxophone, le pose sur la table :

« Le son correspond à la contrebasse à corde, c’est plus grave qu’un saxo normal. »         

Il l’attache, s’échauffe avec quelques notes et attaque un petit morceau. Je reconnais « Les fiancés d’Auvergne ». C’est beau, c’est grave.

Henri a répétition ce soir, et s’il y a longtemps qu’il en a perdu le décompte, il parle de sa passion avec des étoiles dans les yeux.

La musique n’est pas prête de s’arrêter dans le cœur d’Henri.”

105e anniversaire de l’Armistice du 11 novembre 1918 

Le samedi 11 novembre prochain, la commune de Fillière commémorera la signature de l’Armistice de la Grande Guerre. La cérémonie officielle se déroulera dans le village d’Aviernoz à 11 heures.

La cérémonie officielle aura lieu à 11 heures à Aviernoz, devant le monument aux morts.   

À 10 heures, des gerbes de fleurs seront déposées dans les villages d’Évires, des Ollières et de Saint-Martin-Bellevue.

À 10h30, une gerbe de fleurs sera déposée à Thorens-Glières.

Un vin d’honneur servi en salle des fêtes d’Aviernoz clôturera la cérémonie.

Les halles de Saint-Martin : un nouveau rendez-vous pour consommer mieux

Les halles de Saint-Martin-Bellevue ont ouvert ce jeudi 6 octobre à 9h. Les commerçants vous attendent du mardi au samedi de 9h à 19h30 et le dimanche de 9h à 13h, au rond-point de Mercier et des Ollières.

Dans un lieu atypique aux portes d’Annecy, une dizaine de commerçants vous accueille dans un espace chaleureux et convivial.

Retrouvez en un seul lieu tous les commerces et faites vos courses loin des grandes enseignes !

  • Des snackings : Maï  qui propose des bières asiatiques, des snackings, préparations culinaires, thés, épices, traiteurs, plats à emporter, tapas ou encore des dégustations et Ginette’s Burger and co et ses burgers authentiques et faits maison.
  • Un boulanger (Le pain des halles) ouvert dès 6h tous les matins.
  • Un poissonnier (La Source bleue) de la pisciculture de Thorens-Glières.
  • Un fromager (Alain Michel)
  • Un fleuriste (Esprit nature)
  • Un primeur (Les jardins d’Manon
  • Un boucher/charcutier ( Le coin fermier), éleveur, boucher, charcutier, traiteur.
  • Un torréfacteur (CaféOphil
  • Un chocolatier (Cocoa Valley),  producteurs de cacao au Cameroun et créateurs de chocolats en Haute-Savoie.
  • Un caviste (Cave à vins des Halles)
  • Le bistrot des halles (bar)
  • Un traiteur (Boucle d’Or) qui propose des produit du terroir et de tradition.
  • La laverie des halles
Infos pratiques
  • De nombreuses places de parking 
  • Terrasse extérieure
  • Terrain de pétanque
  • Possibilité de se restaurer sur place, en intérieur ou extérieur

Les horaires d’ouverture 

  • Du mardi au samedi de 9h à 19h30
  • Le dimanche de 9h à 13h

Route des Sauts, Mercier, Saint-Martin-Bellevue, 74370 Fillière

Pour rester informé : 

Extinction de l’éclairage public : une mesure économique et écologique

La commune de Fillière poursuit son expérimentation de l’extinction partielle de l’éclairage public entre 23 heures et 5 heures, afin de contribuer à la préservation de l’environnement, lutter contre la pollution lumineuse et maitriser ses consommations énergétiques.

En plus des centres bourgs déjà éteints, d’autres sites ont d’ores et déjà été identifiés : 

  • le Chaumet à Évires, concerné à partir du 13 octobre 2022
  • la route de la Frétallaz à Saint-Martin-Bellevue

Ce dispositif d’extinction partielle sera progressivement étendu à d’autres lieux ne présentant pas de contraintes de sécurité. 

Bon pour la planète

L’extinction partielle permet de préserver la biodiversité. Les animaux (oiseaux, insectes, chauve-souris) ont besoin de l’alternance du jour et de la nuit pour leur équilibre naturel, pour migrer ou se nourrir. Ces 25 dernières années, 75% des insectes et 30% des oiseaux ont disparu. Le fait d’éteindre l’éclairage public pendant quelques heures permet aux espèces de retrouver leur cycle naturel.

Bon pour le portefeuille

Au regard de l’actualité, la maîtrise des consommations d’électricité est nécessaire, d’autant plus que les communes ne bénéficient pas du bouclier tarifaire et subissent de plein fouet l’augmentation du coût de l’énergie.
À titre d’exemple : Les dépenses en énergie s’élevaient à 452 000 € au 31/12/21. En 2022, 348 000 € ont déjà été consommés au 31 août. Certaines communes ont vu leur budget énergie multiplié par 32.

Par ailleurs, éteindre les lampadaires permet d’augmenter leur durée de vie, ainsi que celle des ampoules et du matériel. 

Vous souhaitez demander l’extinction partielle de l’éclairage public dans votre rue/quartier?
Contactez : participation@commune-filliere.fr,
la faisabilité de votre requête sera étudiée.

Ouverture de la chasse : s’informer pour mieux cohabiter

L’ouverture nationale de la chasse s’est déroulée le dimanche 11 septembre dernier. Retrouvez sur cette page les horaires et les conseils pour cohabiter avec les chasseurs.

Chasseurs, traileurs, randonneurs, pêcheurs, vététistes… Tous partagent le même espace le temps d’une journée. 

Lors de vos promenades, deux panneaux peuvent indiquer que vous entrez dans une zone de chasse.

  • Le premier est un panneau permanent (calendrier de couleur verte) affichant les jours de chasse sur le territoire de chaque commune, implanté aux différents départs des principaux sentiers de randonné.
  • Le second est un panneau temporaire indiquant “chasse en cours”, et où une chasse collective se déroule actuellement.

Il convient aussi de faire attention à quelques règles de bonne conduite : 

  • Respecter les sentiers balisés 
  • Porter des vêtements de couleur vive pour signaler sa présence
  • Ramasser ses déchets en randonnée
  • Tenir compte des panneaux “chasse en cours” qui avertissent d’une action de chasse
  • S’informer des jours de chasse de la commune grâce aux panneaux et à l’application smartphone CHASSECO
L’application mobile Chasseco

L’application CHASSECO est un outils d’information créé par la Fédération Départementale des Chasseurs de Haute-Savoie en 2016. Elle permet à tout détenteur d’un smartphone de se localiser et de connaître instantanément les jours de chasse et les zones non chassées sur toutes les communes du département, sur fond cartographique.

Vous pouvez la télécharger via l’Apple Store ou l’App Store.

 

Les jours de chasse sur les villages de Fillière
  • Aviernoz : les jeudis, samedis, dimanches et jours fériés (Pays cinégétique des Glières)
  • Évires : les jeudis, samedis et dimanches et jours fériés (Pays cynégétique du Salève)
  • Les Ollières : les jeudis, samedis, dimanches et jours fériés (Pays cinégétique des Glières)
  • Saint-Martin-Bellevue : les jeudis, samedis, dimanches et jours fériés (Pays cynégétique de la Mandallaz)
  • Thorens-Glières : les lundis (gibier à plume/migration sur le Plateau des Glières), les jeudis, samedis, dimanches et jours fériés (Pays cinégétique des Glières)